Catégories
2016

Gervais Oreiller sur scène

Moments de rêves, de bonheurs en vrac, de poésie aussi.

Gervais a fait un malheur dans la Vallée La Brévine, au Moultipass, et lors de nombreux concerts dans les cantons voisins,

nous nous réjouissons de l’accueillir pour que vous le connaissiez aussi.

Pour en savoir plus sur Gervais Oreiller : www.ogervais.com

Catégories
2016

LES CHAMBRISTES et Paul Coker, artiste-invité.

Vous aurez l’occasion d’entendre les compositeurs suivants :

Jean-Philippe BAUERMEISTER (né en 1948)
Quintette pour piano & cordes (création)

Edward ELGAR (1857-1934)
Quintette pour piano & cordes opus 84

Paul Coker est un pianiste anglais qui a étudié avec les plus grands. Il a remporté plusieurs prix comme le Jackson Master Award de Boston, le National Federation of Music Societies Concert Award et le premier prix de la BBC qui le sacre « meilleur musicien de l’année en Angleterre » en 1978. Il a donné nombre de récitals dans tous les pays, en particulier dans les festivals d’Edimbourg, de Bath, de Gstaad et de Spoleto. Soliste, il a joué avec le Philharmonia Orchestra, l’English Chamber Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra ou l’Orchestre philharmonique de Berlin.
Entre 1980 et 1990, il donnera plus de deux cents concerts avec Yehudi Menuhin.
Grand chambriste, il est le compagnon régulier de musiciens comme Pierre Amoyal, Joshua Bell, Nigel Kennedy, Raphaël Oleg, Heinrich Schiff etc. Il enseigne depuis 1995 le piano à la Haute école de musique de Genève. Spécialiste de la musique anglaise, Paul Coker a proposé aux Chambristes de jouer une des rares œuvres de musique de chambre de Sir Edward Elgar. Il s’avère que ce quintette du père de l’école moderne britannique est une merveille. En ouverture de ce concert, Les Chambristes et Paul Coker joueront la nouvelle partition de notre compositeur en résidence, Jean-Philippe Bauermeister qui présentera le concert.

Vous trouverez tous les détails concernant Les Chambristes sur le site http://www.leschambristes.ch

Catégories
2016

Garden Scene

Sept ans avant les Frères Lumière, Louis Augustin Le Prince réalise en 1888, dans un jardin anglais, ce qui deviendra le premier film de l’histoire du cinéma : « Roundhay Garden scene ». D’autres essais suivront, jusqu’à ce qu’Augustin se volatilise dans le train Dijon-Paris, le 16 septembre 1890. Suicide, meurtre, disparition ? Le mystère ne sera jamais élucidé…
Sa vie durant, sa femme Elizabeth attendra le retour de son mari, enquêtant, interrogeant, cherchant sans relâche. Des années de questions sans réponses, de passion sans retour… Des années aussi à défendre farouchement l’œuvre et la mémoire de son génial mari, alors que le cinématographe, qui fait des progrès à vue d’œil, devient l’attraction favorite des foules : Louise, la femme à barbe, en sait quelque chose, elle qui anime une baraque foraine de projection !
Garden Scene est d’abord une pièce d’amour : celui d’une femme pour un disparu qui la hante jusque dans sa chair et ses rêves ; celui d’une jeune fille pour le cinéma qui sait à l’infini redonner vie aux fantômes fixés sur la pellicule : pour la modernité.

http://www.festivaldecaves.fr/
avec Marie Champain et Pearl Manifold

Infos spectacle

Catégories
2016

Città Nuova

La ville génère des images… Et de fait un imaginaire. Images historiques, mémoires de notre passé. Images d’une société technocratique, ambitieuses. Images industrielles, travailleuses. Images du bien-être, fleuries et arborées.
Ecrire sur l’architecture et plus largement sur la ville, c’est faire de la politique à un niveau pragmatique. L’organisation de nos villes conditionne nos vies, nos habitudes, nos façons d’être… Et par conséquent nos conceptions de l’espace et du temps, en somme notre manière de nous représenter le monde… Et de le penser !
N’est-il pas temps de remettre en chantier la ville, de redessiner ses plans, de détruire certains monuments, certaines images ? N’est-il pas temps de tout reprendre à la base, sur de nouvelles fondations ?
Un architecte, profane en beaucoup de chose, tente d’envisager la Città Nuova, la ville nouvelle ?

http://www.festivaldecaves.fr/
Avec : Damien Houssier

Infos spectacle

Catégories
2016

Le Journal de Klemperer

En 1933, Victor Klemperer, professeur de romanistique à l’Université de Dresde, fils de rabbin, converti au protestantisme, commence à écrire un journal. Adolf Hitler vient d’être appelé à la chancellerie par le président Hindenburg. S’ensuivra douze années de terreur pour Victor et Eva Klemperer. Mais à travers les pages de ce journal il tente une description méthodique de la machine hitlérienne.

Sa première résistance est intellectuelle. Il remarque comment les universités sont dépouillées de leurs étudiants. Comment la presse est bâillonnée. Comment l’intelligence est ridiculisée. Comment les débats sont supprimés.

Résister. Victor Klemperer montre comment le mot « intellectuel » devient une insulte dans l’Allemagne nazie.
Aujourd’hui quand je suis à l’Université, j’entends souvent des étudiants reprocher à un camarade d’être « intellectuel », « intello » c’est à dire ennuyeux, prétentieux. À nouveau. On nous refait le coup. « L’intellectuel contre le peuple ».
Que j’aimerais entendre ces étudiants dire : « Nous revendiquons ce mot. Nous aimons lire, penser, réfléchir. Nous sommes et serons des intellectuels. Nous en sommes fiers. « Intellectuel » ne sera jamais pour nous une insulte. »

Guillaume Dujardin

http://www.festivaldecaves.fr/
Avec: Luc Schillinger

infos spectacle

Catégories
2016

Soirée Yiddiche avec sa musique traditionnelle Klezmer

François Lilienfeld,
chanteur, chef d’orchestre et musicologue de profession, Chaux-de-Fonnier depuis 2007, a rassemblé, pour notre plus grand bonheur, des interprètes magnifiques de rythme et de nuances qui nous entraînent au sein de la culture des Juifs de l’Europe centrale et de l’Europe de l’est.

Le groupe Nokhem’s Klesmorim,
(4 musiciens) interprète la musique klezmer traditionnelle, celle des mariages ou d’autres fêtes populaires dans les CHTETL, les bourgades juives de Galicie, de Pologne ou de Russie, avant les vagues d’émigration vers les Etats-Unis.

Fanny Peguiron,
soprano, interprète des chants en yiddiche, cette langue qui reflère les pérégrinations des Juifs au cours des siècles, de l’Allemagne vers l’est du continent, mélangeant des mots germaniques à des expressions venant de l’hébreu, du russe, du polonais, etc.., adaptant aussi la grammaire et la syntaxe aux modes hébraïques et slaves.

L’Orchestre Chtetl Klezmorim
(15 musiciens) interprète du Klezmer aussi bien européen qu’américain.
Anne-Dominique Jacot joue des morceaux du légendaire clarinettiste des années 20 et 30, Naftule Brandwine.

Concertino pour clarinette
de François Lilienfeld à la tête de son orchestre. Soliste, Julie Cottier.

Catégories
2016

Pantagruel & Panurge

Voulez-vous être un bon pantagruéliste, c’est-à-dire vivre en paix, joie, santé, faisant toujours bonne chère ?
François Rabelais, alias Alcofribas Nasier, ce moine trempé d’humanisme, féru de droit, frotté de poésie et agrégé médecin, en pleine Renaissance nous adresse ce message de liberté que nous portons encore de nos jours.
Pantagruel, fils de Gargantua, ce géant débonnaire et honnête, aime Panurge, cet aventurier vagabond plein de « bonne mauvaise foi ».

Au cours de leurs péripéties rocambolesques ils assènent des coups à ceux qui croient tout savoir, ceux-là de la Justice, de la Religion, du Pouvoir et de l’Argent.
« Le meilleur est pour en rire, comme c’est le propre de l’homme » :
Pour conjurer le sort du futur cocuage de Panurge, ils s’en vont consulter l’oracle de la Dive Bouteille …

Catégories
2015

Grande fête de Nouvel-An / Les chambristes et l’affreux JOJO

La fin de l’année s’approche, et pour marquer soigneusement ce passage, nous pensons orchestrer une grande fête du NOUVEL AN, une fête privée, et nous ne pourrons recevoir que ceux d’entre vous qui se seront inscrits dès maintenant, ou avant que la réservation n’affiche complet (max. 40 personnes).
Nous avons la grande chance d’accueillir:

LES CHAMBRISTES

Orchestre de chambre de Neuchâtel et Bienne, qui prépare avec grand soin, à notre intention, un concert de fin d’année .

ET JOJO

animera le reste de la soirée, avec sa guitare acoustique, ses poèmes et son savoir faire… il paraît même qu’en cas de besoin, il réveille notre appétit si celui-ci s’est assoupi entre deux plats, avec quelques chansons et secrets connus de lui-seul !

A bientôt, et merci de manifester votre intérêt pour cette soirée qui s’annonce mémorable!

Catégories
2015

La Fille Bien Gardée

Lorsque Eugène Labiche écrit  » La Fille Bien Gardée », en 1850, il n’imagine pas une seconde que 165 ans plus tard les Phénomènes s’en empareront pour en donner la véritable lecture.

Et c’est bien dommage!

Nous eussions aimé confronter notre vision humaniste de cette pièce avec son point de vue d’auteur à succès.
Nous eussions aimé lui faire entrevoir les prolongements politiques de son humour frivole.
Nous eussions enfin aimé nous entendre dire de sa bouche enthousiaste: « Que ne l’interprétez-vous enfin dans sa vraie lumière, cette Fille Bien Gardée! »

Et nous lui aurions répondu « C’est chose faite! ».

« La Fille bien Gardée » raconte l’histoire d’une fillette laissée sous la garde de deux domestiques peu scrupuleux.
Le spectacle raconte aussi l’aventure d’un comédien qui fait feu de tout bois pour incarner et révéler les personnages de la pièce de Labiche, et qui se laisse prendre par l’histoire qu’il est en train de nous présenter, jusqu’à rendre floue la frontière entre le réel et le fictif.
Théâtre d’objets et de masques, comédie burlesque

Catégories
2015

Comment Monsieur Mockinpott fut libéré de ses tourments

Sans s’en douter le moins du monde, Monsieur Mockinpott, employé modèle, mari fidèle, réglo avec les impôts, se retrouve au clou, épinglé pour…?

Va-t-il endosser le rôle de la victime, mener une vie de clochard ?
Miserere…?

Mockinpott a du Charlie Chaplin en lui et parle : il a le vers lent, le vers luisant, le burlesque dans le sang et ne se prive pas de raconter ses tourments. En vers, naturellement. S’il ne possède plus rien, c’est tout de même lui le rôle-titre, et ses interlocuteurs lui répondent en vers. Est-ce le début d’une démocratie ? A force de se poser des questions sur le monde, de raisonner, d’en baver, de visiter la société, ses tourments se transforment en tapis volant et à l’image d’un certain Charlie, il affirme que le destin de Mockinpott, c’est Mockinpott.