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Ay Carmela ! tire son nom d’une des chansons les plus célèbres de la guerre civile espagnole, le chant des partisans républicains.

Nous allons donc traverser la guerre d’Espagne avec deux saltimbanques qui font la tournée des villes du front de Catalogne jusqu’en Aragon. Jusqu’au jour où, pensant rejoindre un village républicain, ils vont tomber dans les mains des franquistes.

Les fascistes leur offriront un marché : jouer pour eux ou mourir. Leur décision et la vie quotidienne au milieu d’une guerre civile sont les questions qu’aborde Sinisterra dans sa pièce, lui conférant une humanité dépassant toute polémique politique.

QUI A TUE BERGOTTE?

Le mercier, retrouvé mort d’une chute de 3.50 m au centre de son magasin « Au Vrai Chic de Paris », à Guéret, chef-lieu de
la creuse? La première vendeuse, la seconde ou l’apprentie?

L’inspecteur Simonpietri dépêché tous près de Paris, y perd son latin et voit des éléphnats apparaître au plafond de sa
chambre d’hôtel. Dehors, la ville somnole…

Mademoiselle Bourdine, 85 ans
et Monsieur Guibon, 78 ans.

Ils se rencontrent à l’arrêt d’un bus. Elle a les bras chargés d’une pile extravagante de paquets qui s’écroule. Il les ramasse. Tous deux savent qu’il est tard, pas dans la soirée, mais dans leur vie. Ils se détournent, ils ne se quittent plus. Abandonnant la correspondance du bus qui ne répond plus, ils s’offrent un voyage de lune, un rêve traversé de craintes et de tendresse décoiffante.